Le tourisme durable : Un réel impact ?

La nature a su reprendre ses droits durant quelques mois grâce aux confinements de 2020 et 2021. On a vu alors revenir des espèces endémiques à certains écosystèmes, jusque là restreint par le développement du territoire humain. La prolifération des daurades royales en Méditerranée, autant en nombre qu’en taille d’individu, est un exemple de l’impact que l’homme a sur la biodiversité qu’il habite. Aujourd’hui, des enjeux importants pour l’avenir de la planète sont abordés lors des conventions internationales. Le tourisme durable est alors souvent abordé. Cependant, est-il réellement pertinent de s’investir dans ce type tourisme ? Les gouvernements concentrent-ils suffisamment leurs efforts ?

La daurade royale | Nausicaa

Daurades royales en milieu naturel

 

Les nouveaux enjeux durables

La notion de durabilité est omniprésente depuis une dizaine d’années et se développe petit à petit à toutes les échelles, départementale jusqu’à nationale. On peut voir alors des actions menées auprès des énergies fossiles et des énergies renouvelables, dans le secteur du tourisme, pour parfaire cet enjeu écologique. Le jardin de la baie est un exemple concret de ces avancées.

Ouvert en 2012, les jardins ont été construits sur le principe de l’amélioration de la qualité de vie à Singapour pour les habitants et les touristes, en augmentant la quantité de nature et de flore dans la ville, avec un prétendu « plus c’est plus » approche. Le site comprend 250 acres de plantes tropicales, de plans d’eau, de jardins botaniques à thème, de forêts intérieures, des plus grandes serres du monde et bien plus encore. Des innovations sont à l’oeuvre dans ce projet, au niveau de l’irrigation des plantes, la réutilisation d’éléments naturels dit « morts »  ou encore sur la régulation des températures par les arbres. C’est un vrai spectacle qui s’illumine le soir, laissant place à un jeu de lumière mettant en vie la flore entière du site.

 

La barrière du développement inégal

Chaque pays porte un regard différent sur le développement durable de ses activités touristiques. Aujourd’hui, il persiste d’énormes inégalités entre les pays développés, acteurs des enjeux écologiques, et les pays émergents qui n’ont pas la possibilité de se préoccuper entièrement de leur impact sur la biodiversité. Des accords sont alors signés entre les différentes nations du monde mais les actions ne sont pas réalisables par tous. On a alors du mal à se projetter dans un futur durable, malgré les nombreuses actions locales réalisées chaque année.

Un sentiment de culpabilité


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